September 15 / 15 sept
( version française plus bas )
There are ten independent winemakers in Douzens (population
750). This, strangely, isn’t the
source of discontent, Shakespearean rifts or drunken knife fights – we all get
along pretty well and some of us are even close friends. We sometimes share
equipment – which is logical because we all need pretty much the same
stuff. Living in a teeny village
we are also so close together that sometimes you can see our friend
Jean-Pierre’s fork lift driving down the main street toward our winery – we
need it about 2 days a year - or Michel loading or unloading the destemmer or the
labeling machine that we bought in common.
Jean Pierre has a vineyard that dwarfs ours, being over 20
times its size, so we often borrow equipment from him. This time we were able to reciprocate ;
he needed our “little” barrel press for a special cuvée that was too small to
go into his giant press. After a quick discussion, Didier and Fernando decided that
the easiest way to transport the press was on foot. I photographed the “press
walk” down the main drag of Douzens and made an (admittedly lame) stop motion
movie. It only took me most
of yesterday and the day before to get the movie to work – a real improvement
over my first one.
I love the last frame with the gigantic vats in the background. I think our whole harvest would fit in one of Jean-Pierre's vats !
I love the last frame with the gigantic vats in the background. I think our whole harvest would fit in one of Jean-Pierre's vats !
Il y a dix caves particulières à Douzens (750 habitants). C’est étrange, mais cette concentration n’est pas source de discorde, de rivalité, de bagarres terribles lors des fins de soirées bien arrosées. On s’entend assez bien et certains d’entre nous sont même copains. On partage du matériel – ce qui est logique comme on a tous besoin des mêmes trucs. Dans notre petit village, on est si proche géographiquement que l’on peut voir l’élévateur de notre pote Jean–Pierre descendre l’avenue principale en direction de notre cave – nous en avons besoin à peu près 2 jours par an – ou Michel qui charge ou décharge l’égrapoir ou l’étuquetteuse qu’on a achetés ensemble.
Jean-Pierre a un vignoble qui fait plus 20 fois la taille du
nôtre et donc c’est souvent nous qui empruntons son matériel. Cette fois-ci on a pu renvoyer l’ascenseur. Il
avait besoin de notre « petit » pressoir pour
une cuvée spéciale trop petite pour son immense
pressoir. Après une grande discussion, Didier et Fernando ont décidé que la
manière la plus facile de déplacer la presse était à pied.
J’ai photographié « la
promenade avec le pressoir » dans l’avenue principale de Douzens et j’ai monté
un film (nul certes) avec mes photos.
Le film ne m’a pris que la majeure partie de la
journée d'hier et la veille – une nette amélioration par rapport au premier film que j’ai fait.
Je pense que toute notre récolte rentrerait dans une des cuves de Jean-Pierre !